Sécurité et respect de l’environnement sur la route en hiver

Publié le : 04 mai 202115 mins de lecture

Moteur en marche, grattez d’abord la lettre pour la dégager. Ne devrait pas être, mais doit être observé encore et encore. Une quantité inutile de CO2, de poussières fines et d’oxydes d’azote fournit alors un air épais. Comment cela se passe mieux et en économisant les ressources ? Voici les conseils.

Par une belle journée d’hiver, il n’y a rien de tel qu’une promenade. Malheureusement, l’air est particulièrement pollué par les particules pendant la saison froide, surtout dans les villes. Le contexte : à la pollution annuelle due aux émissions des véhicules s’ajoute la saleté des cheminées des poêles. Si les conditions de pression atmosphérique sont défavorables, l’air est épais malgré la splendeur blanche.

Cinq conseils pour préserver les ressources et accroître la sécurité

1. Ne pas faire chauffer le moteur

Gratter les vitres, ajuster le siège et boucler la ceinture, on préfère faire cela avant le départ.

Puis partez immédiatement et utilisez chaque goutte d’essence pour vous déplacer. « Surtout lorsque le moteur est froid, la consommation d’essence est particulièrement élevée, jusqu’à 40 litres aux 100 kilomètres, tout comme les émissions polluantes ». « Le moteur ne s’est réchauffé qu’après environ quatre kilomètres et atteint ensuite ses performances normales avec une consommation normale ».

Le conseil spécial changement : si la voiture changement est déjà à la gare, vous pouvez souvent sortir la clé du coffre quelques minutes avant de commencer votre voyage. Un petit gain de temps qui convient bien pour libérer la voiture de la glace et de la neige.

2. Conduire prudemment

Une grande quantité d’essence et des pneus qui tournent ne sont pas seulement mauvais pour l’environnement, mais aussi pour les nerfs des autres usagers de la route. Il est préférable d’accélérer doucement et de démarrer prudemment.

3. Moteur éteint

Ne laissez pas le moteur de la voiture changement tourner inutilement, par exemple au passage à niveau ou devant l’école. Les moteurs modernes ne courent plus le risque de ne pas démarrer par temps froid.

4. Lumières allumées : toujours !

En particulier pendant la saison sombre, le bon éclairage est important. Bien entendu, le système d’éclairage de chaque voiture changement est toujours en parfait état. Tous les 14 jours, elles font l’objet d’une inspection minutieuse, ce qui est plus fréquent dans le cadre du partage de voiture que dans celui de nombreuses voitures privées.

Bien sûr, l’alternateur consomme de l’énergie, mais ici la visibilité et la sécurité passent avant l’efficacité.

5. Feu de brouillard arrière

Peu utilisés, pour rappel : les feux de brouillard arrière ne peuvent être allumés que lorsque la visibilité est inférieure à 50 mètres. Dans ce cas, la limite de vitesse de 50 km/h s’applique également.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la conduite économe en carburant afin d’améliorer encore le bilan environnemental déjà positif du Partage de voiture, on vous conseille de consulter les conseils d’économie de carburant de chargement : « avec ces conseils, conduire une voiture devient plus respectueux du climat. C’est ainsi que l’on devient un économiseur de carburant ».

Vérifier l’état général du véhicule

La fiabilité technique du véhicule est essentielle pour la conduite sur neige. Vérifier notamment la pression des pneus, les feux de signalisation, la batterie et les essuie-glaces.

Avant de démarrer, s’assurer aussi de la bonne visibilité à travers le pare-brise, les vitres et les rétroviseurs.

Enfin, en cas de zone enneigée, équiper de préférence son véhicule de pneus adaptés à la conduite sur neige pour garantir une meilleure adhérence à la route.

Panne en hiver : équipements et comportement à avoir

Prévoir toujours dans l’habitacle une lampe de poche, des vêtements chauds, des gants, des couvertures, mais aussi de l’eau et de la nourriture.

En cas de panne, allumer les feux de détresse, enfiler son gilet de sécurité et, en l’absence de danger, placer le triangle de pré-signalisation à 30 mètres à l’arrière de son véhicule,

Savoir installer des chaînes

Si un panneau l’y oblige ou sans attendre d’être immobilisé par la neige, le conducteur doit savoir monter les chaînes sur son véhicule. Il est donc important de faire quelques répétitions de montage avant le départ. L’idéal est d’équiper les quatre roues et de le faire à l’écart de la chaussée pour ne pas gêner le trafic, tout en assurant sa sécurité.

En cas d’équipement de chaînes, la vitesse de circulation doit être réduite.

Astuces pour lutter contre les désagréments de l’hiver

Pour retirer le givre sur le pare-brise, se servir d’un couteau de peintre plutôt que d’outils en plastique pour réduire le risque de rayures. Et pour limiter sa formation sur le pare-brise, frotter le soir avec une moitié d’oignon. Le lave-glace enlèvera les traces le lendemain

Pour éviter le gel sur la serrure, coller dessus du scotch le soir ou avant de laver son véhicule. Enduire aussi préventivement ses joints de portières d’huile de vaseline pour ne pas les arracher après une nuit de gel

Enfin, pour empêcher la buée sur les vitres intérieures, sans utiliser d’air conditionné, mettre le chauffage à fond et passer un chiffon ayant été préalablement trempé dans du liquide vaisselle et séché.

Consignes de sécurité en cas d’intempéries

Neige, verglas, givre, brouillard conduire en hiver nécessite d’adapter son comportement de conduite, en plus de respecter les règles de sécurité routière (port de la ceinture, limitation de vitesse) :

  • Laisser la priorité aux chasse-neiges et engins de salage : tout dépassement est interdit
  • Augmenter les distances de sécurité : neige et verglas augmentent la distance de freinage
  • Éviter toute manœuvre brutale, notamment sur route verglacée
  • Adapter sa vitesse aux circonstances
  • Anticiper les risques et donc les freinages en repérant les zones à risques : ponts, sous-bois…
  • Allumer les feux de croisement : les feux de brouillard avant et arrière sont autorisés en cas de chute de neige
  • Prévoir des pauses toutes les 2 heures, voire plus fréquemment : les conditions de circulation en hiver fatiguent davantage le conducteur
  • En cas de verglas, équiper son véhicule de pneus spéciaux
  • En cas de violentes bourrasques de neige et de mauvaise visibilité, mieux vaut s’arrêter sur le bas-côté, feux de détresse allumés et attendre les secours dans la voiture.

Conseils pour piétons et cyclistes

En tant que piéton, privilégier les vêtements clairs et utiliser des dispositifs lumineux ou réfléchissants en hiver pour être visible par les autres usagers de la route.

Tout cycliste doit porter un gilet de sécurité la nuit hors agglomération, et le jour en cas de visibilité insuffisante.

En cas de neige ou de verglas, il est recommandé de ne pas utiliser de deux-roues. Si conduire un deux-roues est inévitable, vérifier l’état de l’éclairage et les pneumatiques. Porter des vêtements chauds aux couleurs voyantes ou rétro-réfléchissants.

Quels comportements adopter pour éviter les pièges de l’hiver ?

Lors de ses déplacements, chaque conducteur doit faire preuve de concentration et de prudence afin d’adapter l’allure et les mouvements de son véhicule, et anticiper ceux des autres usagers. Plutôt que de tenter de passer devant tout le monde dans les intersections, l’usager pourra faire preuve de courtoisie afin de contribuer à la fluidification du trafic.

Autre facteur important durant l’hiver : la visibilité ! En effet, de décembre à mars, la luminosité est plus faible et la nuit tombe plus rapidement, ce qui rend moins visibles les usagers les plus vulnérables. De fait, lorsque la visibilité est inférieure à 50 mètres, pour plus de sécurité, il est préférable de ne pas dépasser la vitesse de 50 km/heure et surtout d’allumer ses feux de brouillard. De plus, il ne faut jamais attendre d’être coincé pour renoncer à effectuer un trajet. Mieux vaut un départ différé qu’une nuit dans le froid.

Les risques associés à la conduite en hiver

Si les conducteurs doivent être extrêmement prudents lorsqu’ils conduisent en hiver, c’est en partie pour éviter les risques routiers directement associés à cette période spécifique, et dont les conséquences météorologiques ne sont pas sans risques pour les usagers de la route.

En conduisant en hiver, les automobilistes s’exposent à un certain nombre de risques. La pluie, par exemple, est fréquente en hiver et impacte la visibilité pour l’usager et l’adhérence pour le véhicule, ce qui rend la conduite nettement plus délicate. Si les températures sont suffisamment basses, les flaques de pluie restant sur la chaussée peuvent très rapidement se transformer en plaques de verglas, qui sont connues pour provoquer de nombreuses pertes de contrôle et sorties de route chaque année.

L’hiver est également connu comme étant une saison propice à l’apparition de nappes de brouillard, face auxquelles les conducteurs devront être extrêmement prudents puisqu’elles réduisent la visibilité et sont susceptibles de masquer des obstacles se trouvant sur les voies.

Enfin, les usagers de la route peuvent également être confrontés à la présence de neige sur les voies, dont la chute risque de masquer la visibilité du conducteur, et dont la présence au sol réduit l’adhérence de la voiture.

Emporter les accessoires essentiels à la conduite sous la neige

Si circuler en hiver impose aux usagers de la route qu’ils soient particulièrement attentifs sur les voies et qu’ils réalisent un certaines vérifications d’usage avant de prendre la route, ils doivent également veiller à emporter avec eux un certain nombre d’accessoires, qui leur permettront de circuler plus sereinement pendant l’hiver.

Chaînes à neige

Même en dehors des zones où la signalisation l’impose, il est conseillé à tous les conducteurs d’être en possession de chaînes à neige dans leur coffre afin de pouvoir rapidement en équiper leur véhicule. Leur mise en place peut prendre quelques minutes, surtout pour ceux et celles qui n’en ont pas l’habitude. C’est pour cela qu’il est conseillé pour ne pas créer de ralentissements, et de stationner à l’écart de la chaussée avant de réaliser la pose de ces chaînes sur les quatre roues.

Raclette à neige

La raclette à neige est un accessoire incontournable de la période hivernale. Elle permet de gratter rapidement et sans efforts tout le givre qui a tendance à s’accumuler sur les vitres, et que les usagers doivent nettoyer avant de pouvoir prendre le volant de leur voiture.

Une lampe torche et vêtements chauds

Comme la nuit tombe plus rapidement en hiver, les usagers qui seraient les victimes d’une panne pourraient se retrouver dans le noir complet pour changer une roue ou pour tenter de faire repartir leur véhicule, ce qui ne facilite pas les choses. De même, la présence de couvertures ou de vêtements chauds dans l’habitacle est fortement recommandée et notamment en cas de panne obligeant le conducteur et ses passagers à sortir du véhicule.

Respecter les distances de sécurité

Face à un danger immédiat, la première réaction d’un conducteur sera de freiner. Voilà pourquoi il est d’autant plus important lorsque les conditions météo sont dégradées de respecter les distances de sécurité. Le non-respect de ces dernières est une infraction au Code de la route qui entraîne la mise en place d’une contravention de 4ème classe. Lorsque l’on sait que chaque année en France, ce sont près de 300 personnes qui décèdent suite à une collision par l’arrière, il est aisé de comprendre combien il est essentiel d’y prêter attention.

Adapter son itinéraire aux conditions météo

Généralement, les bulletins météorologiques ne donnent pas d’informations quant aux conditions de circulation. Pourtant, il peut s’avérer très utile d’adapter son itinéraire en fonction des conditions météorologiques difficiles afin de privilégier les routes principales. En effet, celles-ci sont souvent les premières à être déneigées par les engins de service hivernal. Cependant, les conducteurs, qui viendraient à en croiser, doivent savoir que dès lors que leurs feux à éclats bleus sont allumés, il est formellement interdit de les doubler.

De plus, il y a fort à parier que la plupart des usagers tenteront également de circuler sur ces mêmes voies et cela aura pour conséquence de créer des embouteillages, surtout en période de vacances scolaires.

Vérifier et préparer son véhicule

Le propriétaire d’un véhicule doit s’assurer de son bon état de fonctionnement avant chacun de ses trajets. Cette responsabilité est accrue en hiver, car certains éléments tels que la batterie, les ampoules de chacun des feux ou encore les essuie-glaces sont particulièrement sollicités. Les automobilistes ne doivent d’ailleurs pas hésiter à purger leur réservoir de liquide lave-glace et à ajouter du lave-glace résistant au gel à l’approche de l’hiver, afin d’éviter que leur pare-brise ne se retrouve gelé.

En l’absence d’une révision complète dans un garage, il est conseillé de vérifier les niveaux ainsi que la pression des pneus. De plus, dans les régions montagneuses, où il neige abondamment, il est vivement conseillé d’opter pour l’installation dont la structure permet de conduire sur les surfaces enneigées.

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